Histoire

La naissance d’une indésirée, fille d’une femme ayant trompée son mari à maintes reprises, mais qui se dernier accepta de garder l’enfant tout en sachant qu’il n’en était pas le père… Rose eut le temps de donner juste le prénom de Raphaëlle à sa fille avant de rendre l’âme et Jimmy l’époux de la défunte ne pouvait abandonner l’enfant, cette enfant qui fut la dernière que son épouse eut mise au monde et l’unique fille… A cause de sa bonté et d’une promesse, il garda Raphaëlle comme sa fille.

Raphaëlle dut grandir sans connaître la vérité sur sa naissance, son “père” était toujours occupé et ses grands frères ne l'aimaient pas. Et n’hésitaient jamais à le montrer ! Par moment elle retrouvait ses chaussures remplit d’eaux, quand ce n’était pas ça c’était ses affaires d’écoles qui disparaissaient. La faute retomba toujours sur elle et ce simplement car Jimmy n’intervenait pas quand il s’agissait d’elle. Ne sachant pas pourquoi elle fut traitée différemment Raphaëlle se plongea dans une forme de mutisme et son comportement se mit à changer peu à peu. La douce enfant ne voulait plus que l’on vienne à l’embêter.

Connaissant le rapport de force, les trois frères de Raphaëlle ne s’arrêtèrent pas, continuant leurs manigances et profitant du favoritisme, les choses devinrent de plus en plus violente. Mais arrivé à l’âge de seize ans, les choses changèrent, son père l’envoya en internat, il ne voulait plus la voir, pour la simple raison qu’elle ressemblait à sa mère. Ses frères l’accusèrent de pousser Jimmy dans la dépression, mais elle fut aussi menacé par eux.A ses yeux le monde était contre elle, ce qui la transforma un peu en un coeur de pierre. Loin De tout cela, Raphaëlle se sentait un peu plus en sécurité mais… Un soir, elle se retrouva face à un inconnu qui était là pour elle.

“Coucou petite, t’inquiète pas les surveillants dorment, tu aurais mangé le repas de ce soir tu serais aussi au lit. Enfin, pas grave je vais pouvoir te goûter avant de faire ce pourquoi j’étais là.”

Le rire de l’homme l’effraya, tétanisée elle n’arrivait plus à bouger et l’homme la fit tomber sur le sol, alors qu’il sortit une lame, un coup bien placé le manqua de peu le repousser. Mais l’homme qui ne fut content décida de lui donner deux coups de lames, ce fut de là sa cicatrice. Et ce qu’il devait se produire se produisit, Raphaëlle fut brisée mentalement, personne ne sembla vouloir l’aider à se relever, le type lui ayant fait ça fut quelques jours après attrapé par la police, son crime fut reconnu et la prison l’accueilla. Mais cela n’aida en rien Raphaëlle dans le fond.Elle s’enferma sur elle même. C’est aussi à partir de la qu’elle eut d’étranges impressions, ressentit et voir peut être même des hallucinations. Préférant se laisser tomber dedans pour se sentir un minimum vivante et peut être même se dire qu’elle aurait une utilité dans le monde, la demoiselle avait l’impression de pouvoir intéragir avec le fer. une vague sensation, un ressentit dont elle ne parlera à personne. Et c’est cela qui vint lui rendre et même donner plus que ce qu’elle avait perdu. Sa confiance remonta en flèche et même plus ! Elle devint froide et distante envers les gens, mais c’était du à de la méfiance qu’autre chose. Ceux pensant qu’elle mettrait fin à ces jours étaient nombreux, mais elle n’en avait que faire. Oui ! Raphaëlle avait mentalement évoluer.


La vie reprenait et notre douce Raphaëlle ne voulait plus se laisser faire, son image de coeur de pierre à la beauté glaciale, elle était vue ainsi. Mais il arriva qu’elle intervenait quand des filles de sa classe ou plus jeune étaient embêtées par des garçons. Bien qu’elle se prit des coups, ses vengeances étaient sublimes. Dans le cas où on l'adresserait à nouveau, elle s'était acheté une matraque télescopique. S’en servant qu’en cas d’ultime recours. Bien qu’un jour, dernier jour de cour, tout dérappa. Sortant avec sa valise de l’établissement, Raphaëlle devait attendre le chauffeur qu’on lui avait envoyé, son père ne voulait pas la récupérer en personne, ayant mieux à faire. Ce fut là qu’un garçon arriva, Raphaëlle ne l’aimait pas, tandis que lui c’était l’inverse. Courtisant la demoiselle à maintes reprises il n’y parvint pas. Et là, ce fut le jour où il en avait marre.

“Hey ma jolie, cette fois ci tu ne pourras pas refuser !”

Disait-il en montrant une lame qu’il avait dissimulé dans sa manche. Le regard glacial et sombre de notre Raphaëlle sembla transpercer de part en part le gailard. Chose qu’il ne savait pas, c’était qu’elle avait sa matraque et qu’elle n’hésita pas à se lever et s’approcher de lui, son air joyeux changea en apercevant l’arme de la demoiselle. Le garçon pensant pouvant lui prendre la matraque regretta vite quand elle commença à frapper la main qu’il avait avancée.

“Mais t’es  folle ?!
-Et pas qu’un peu…”

Le gars dans un excès de rage sortie le couteau ce qui fit rire légèrement la jeune demoiselle qui de son coté était déjà prête. Les personnes autour étaient prêt à prendre la bagarre en vidéos. Chargeant vers Raphaëlle, le gars se pris une estoc et un coup ensuite dans une rotule, tombant à genoux, il se fit violemment enchaîné, Raphaëlle sembla sourire et rire légèrement, l’on pouvait prendre cela pour une forme de folie. Mais en faite elle souffrait plus que le malheureux qu’elle malmena. Elle s’arrêta quand elle entendit le jeune garçon lui demande pitié.

“Tu as mal ? Je vais faire en sorte que… Tu puisses avoir encore plus mal.”

Elle reprit les coups et ne sembla pas vouloir s'arrêter, personne ne sembla vouloir aider le malheureux, alors que Raphaëlle frappait toujours, elle avait une sensation de ce venger de ce qu’on lui avait  fait dans le passé, elle se sentit plus légère, s’éloignant elle laissa sur le sol le gaillard  bien abîmé ! Partant alors vers la voiture qui arriva seulement. Raphaëlle se moqua du fait que la vidéos puisse tourner. Car au moins maintenant les gens pouvaient s’attendre à ça si on la dérangeait de trop. Le soir même c’était les larmes, la jeune demoiselle ne se sentait pas à l’aise dans ce monde qui la mettait de coté. Ayant la sensation d’être une bête de foire, celle que l’on veut absolument voir en cage… Loin de soi et des autres ! Combien de fois à t’elle rêver de pouvoir vivre sans avoir à être méfiante, pouvait-elle faire confiance à quelqu’un ? La malheureuse demoiselle ne pouvait que ce poser des tonnes de questions, des questions qui pour elle n’auront pas de réponse. Cette solitude qui lui fit avoir un coeur de pierre l’aida malgré tout à ne pas montrer c’est véritable sentiments. Armée d’un masque de marbre et de glace, Raphaëlle s’attendait déjà à devoir vivre seule. Plusieurs fois elle avait l’envie d’en finir mais… Pas une fois elle ne le fit, restant malgré tout assez forte pour pouvoir supporter sa famille et tout ce que l’on pourrait dire sur elle. Effectivement, la solitude était sa seule amie, le reste n’avait pas d’importance.

Le temps passant, elle changea régulièrement d’établissement, dû à de l’harcèlement qui se terminaient souvent avec un blessé léger. Ce fut la veille de ses dix huit ans qu’elle prit une décision qui avait pour objectif de terminer les harcèlement  et la violence. Sur un toit d’un grand immeuble, la jeune demoiselle était déjà sur le bord, à regarder le ciel. Il ne restait qu’un pas à faire pour aller dans le vide. Un léger sourire sur le visage, elle était prête. Ouvrant son téléphone portable, nul ne s’inquiéta de sa disparition, qu’allait-elle faire ressentir à tout ceux l’ayant connue ? Elle aurait tant aimé le savoir. Oui, Raphaëlle aurait aimé voir leurs visages tristes. Jetant son téléphone en arrière, elle n’entendit pas ce dernier retomber sur le toit. Son regard se tourna légèrement et là, elle fut tirée en arrière par des sapeurs pompiers, elle n’avait pas le moindre mot à dire, elle ne se débattit pas, mais les larmes étaient présentes. Les pompiers semblèrent soulagé de l’avoir sauvé, mais au fond d’elle ce n’était qu’un cauchemard de plus. Son père allait sûrement la punir et ses frères l’humilier aussi. Une fois en bas du bâtiment, les gens de leurs curiosité cherchèrent à voir ce qu’il c’était passé, son père était venu, le seul geste qu’elle eut de la part de ce dernier… Fut une gifle, il ne disait rien d’autre sauf d’une voix énervé et agacé.

“Rentre dans la voiture. On en parlera à la maison.”

Les pompiers et civils alentour furent assez choqué, mais cela n’affecta pas Jimmy, quand il furent à la maison, Jimmy lui mit un couteau de cuisine sur la table.

“Ton existence… Tu voulais finir ? Alors vas y ! Et fait moi le plaisir de ne pas le faire chez moi.”

Raphaëlle ne comprenait pas, de plus Jimmy sembla des plus sérieux. Et ce fut même là qu’il chercha à la pousser à bout, à la terminer.

“Fais le. De toute manière, je ne t’ai jamais voulut et je ne suis pas ton père. Fais le ça me fera moins problème.”

Le regard de Raphaëlle montra qu’elle avait saisit la situation, mais pire encore, son désespoirs venait enfin de ce pointer, elle commença à aller vers sa chambre, mais Jimmy la stoppa d’un sifflement.

“Sort de chez moi ! Tes valises sont déjà faites et t’attendent à l’entrée, je ne veux plus avoir affaire avec toi. J’avais promis à ta mère, mais je ne pourrais pas car tu n’es plus.”

Fermant les yeux pour un court instant, Raphaëlle prit sa valise, qui était plutôt légère et fut mise à la porte. Et durant une semaine elle era jusqu’à cette nuit où d’épuisement elle s’endormit.

C’était dans une plaine qu’elle sembla s’éveiller, une main tendue qu’elle eut du mal à saisir, pas par le fait que l’homme soit un inconnu, par son vécu… Quelques paroles de l’homme sembla la réconforter un peu et elle le suivit, la jeune femme apprit alors pas mal de petite choses. Junio allait être sa nouvelle demeure entre autre. Un endroit où elle pouvait recommencer sa vie après tout ce qu’elle eut traversée !

Cela doit déjà faire un mois qu’elle est arrivée.